MARJORIE IVY LEE-OAKS

vingt-deux ans treize juillet toronto étudiante en médecine les patients teresa palmer

'' Plus on comprend ce que l'on est, plus on est capable de donner naissance à quelqu'un d'autre ,,

---

✎ CHAPTER ONE.

JOVIALE. CURIEUSE. INDÉPENDANTE. RÉSERVÉE. INTELLIGENTE. SENSIBLE. LOYALE. ORGANISÉE.

→ Elle n'a aucune idée de qui peut être son père, sa mère n'a jamais voulu lui parler de lui après qu'il l'est abandonner un peu avant sa naissance.
→ Jorie a eu de nombreux problèmes de comportement au collège, au lycée et encore même maintenant. Elle n'a jamais réussi a avoir un tant soit peu de respect envers les personnes qui n'en ont pas pour elle.
→ A la drôle de manie de caresser le lobe de son oreille pour s'endormir, cela lui viens de son plus jeune âge.
→ Est du genre impulsive et quand elle prend une décision, Jorie n'est pas du genre à en changer seulement quelques minutes plus tard. Cela lui à apporter son lot d'ennuis.
→ Pour payer ses études de médecine et ne pas tout laisser sur les bras de sa mère, elle a commencer le petits boulots dès ses quatorze ans, la plupart du temps sans que cela soit légal aux yeux de la loi.
→ Sa mère est canadienne francophone ce qui fait qu'elle parle assez bien le français, mais elle déteste tout simplement son accent.

---

✎ CHAPTER TWO.

→ Il était une fois... C'est toujours comme cela que commence les belles histoires, mais ce n'est pas du tout le cas pour Marjorie ou tout du moins pour sa mère Elisabeth. Voir le père de son enfant prendre la fuite seulement quelques semaines avant la naissance n'est pas vraiment la meilleure chose, surtout quand on a que vingt-et-un ans. Donc la petite fille est née un treize juillet, dans une famille appeler monoparentale avec pour mère une jeune femme tout juste sortie de l'enfance et surtout qui n'avait aucun avenir professionnel. Le fait qu'elle soit venue au monde a fait que ses grands-parents ont tout bonnement couper les ponts, c'est donc un départ assez difficile qui a été le premier chapitre de sa vie. Au début, elle a vécu dans ce qui est aux yeux des gens un foyer, mais seulement pour les femmes ayant des enfants et n'ayant pas les moyens de ce payer un logement. Jusqu'à ses sept mois en compagnie de sa mère elle a dû partager une surface de vie. Mais heureusement avec l'aide et la recherche d'emploi, elles ont rapidement fini dans un petit appartement avec deux pièces dans un quartier à peu près potable de Toronto. Après elle sais juste que d'après les dires de sa voisine , elle finissais souvent chez elle quand sa mère travaillais et cela jusqu'à ce que l'école devienne une obligation. C'est de là que Marjorie tiens ses premiers souvenirs, celui de sa maîtresse en train de leur apprendre les couleurs, à compter et ainsi de suite. C'était le seul endroit où elle se sentait bien, comme chez elle. Bien entendu chez eux ce n'était pas si mal, mais le fait de voir sa mère tourner en rond ou alors ramener un nouvel homme faisait qu'elle s'y sentait un peu étrangère. Les livres, les feutres ou encore la peinture lui permettait de s'évader. C'est lors de sa dernière année de maternelle, l'institutrice à fait venir sa mère pour lui dire que Marjorie avait des prédispositions pour l'apprentissage et c'est ce jour-là que sa vie a totalement changer.

« Avocate, c'est un beau métier, non ? » Marjorie avait relever les yeux vers sa mère qui était en train de feuilleter quelques prospectus pour sa future université. Elle venait tout juste de rentrée en première, mais les professeurs avaient déjà donner comme conseil de ce renseigner pour être certain d'avoir une place dans l'établissement de son choix. Donc, c'est ce qu'elle avait fait et sa mère avait choisi d'être de la partie. Depuis le rendez-vous avec son institutrice de maternelle, sa vie avait pris un tournant étonnant, tout simplement parce qu'elle était nettement plus intelligente que la moyenne. Cela ne lui était jamais monter à la tête, oh non, elle avait même dû essayer de vivre avec ça et surtout s'habituer quand elle avait sauter une classe. Déjà que ce n'était pas facile avec les élèves de son âge, donc avec ceux qui en avait deux de plus, étonnant que ça avait souvent clasher entre eux. « Le droit ne m'intéresse pas du tout, je veux un métier avec un peu plus d'action. Pourquoi pas travailler dans l'humanitaire ou quelque chose dans le genre... J'avais penser à infirmière. » C'est vrai que le domaine l'avait toujours intéresser et cela depuis son plus jeune âge, cela venait peut-être de sa passion pour la série Urgences. Le fait d'avoir le béguin pour le Dr Carter ne lui avait jamais fait râter un seul épisode. « Est-ce que tu plaisantes ? Avec tes capacités cela serait totalement inacceptable que tu fasse des études d'infirmière, si tu part sur quelque chose de médical monte au moins d'un cran et fait médecine. » Marjorie soupira avant de laisser son regard courir sur l'Université de Stanford, avec ses notes et sa tenacité il était presque sûr qu'elle pourrait obtenir une moyenne. Puis cela ne lui ferait pas le moindre mal de s'éloigner un peu de sa mère qui devenait totalement étouffante quand il s'agissait de son avenir. Mais elle en était le seul maître et si il lui prenait la lubie d'être caissière, c'est ce que qu'elle ferait. « Je verais bien, j'ai encore une peu de temps devant moi. »

Le temps était passer plus que vite et une fois son diplôme en poche, Marjorie avait pris la direction de Stanford pour poursuivre ses études dans le domaine de la médecine. Elle avait réussi à prendre une décision sans savoir dans quel spécialité elle allait pouvoir choisir. Il y avait beaucoup de choix, un peu trop à son goût. Ca n'avait pas été facile tout les jours, mais pour la première fois elle avait été acceptée tel qu'elle était et en avait profiter à fond. Elle avait laisser les garçons l'approcher, avait eu son premier petit-ami et connu sa première véritable cuite. Un moment mémorable qui était rester le seul pour ce qui était de l'alcool. Puis était venu le choix de l'externat. Elle aurait aimer rester aux Etats-Unis, mais sa mère lui manquait tout de même et il y avait un excellent hôpital à Toronto qui avait l'une des meilleurs externat connu au Canada. Marjorie a donc refait ses bagages. Tout aurait pu être parfait si elle n'avait pas croiser son chemin, lui, ce bel homme qui lui avait tout de suite retourner le coeur. C'était un résident, il avait un charisme et en jouait assez souvent auprès que ce soit des infirmières ou des nouvelles venues. Elle n'a pas réellement compris ce qui avait pû lui plaire chez elle, mais leur histoire à débuter dans le secret le plus absolu. C'était dur pour elle de devoir cacher leur histoire, surtout quand elle devait le voir en train de flirter avec d'autres femmes alors qu'elle était dans la même pièce. Puis il est partie pour une urgence familiale, la laissant seule et surtout avec une nouvelle qu'elle devait lui apprendre. Sa grossesse. N'ayant pas de coup de téléphone, ni aucun signe de vie de sa part elle prend alors la décision d'avorter. Ses études sont trop importantes à ses yeux pour qu'elle ne laisse passer cette chance d'avoir la vie de ses rêves. Mais rien qu'une conversation avec sa mère a tout changer. Bien entendu, bon nombre de ses collègues ont chercher à savoir qui est le père, mais aucun nom n'est ressorti. Le début de sa grossesse avait été magique, aucune nausée et autre désagrément jusqu'à sa seconde échographie. Marjorie avait étonnée d'apprendre qu'elle attendait des jumeaux lors de la première, mais elle avait dû en refaire une en urgences après que son ventre est pris de l'ampleur et est durci en l'espace d'une petite semaine. Le verdict est tomber, STT, syndrome transfuseur-transfusé. Cela peut-être assez dangereux puisqu'elle a un risque de perdre ses deux enfants lors de l'intervention chirurgicale, mais elle sais qu'elle peut avoir confiance envers ses collègues.

---

✎ CHAPTER THREE.

→ Pourquoi devez-vous souvent vous rendre à cet hôpital ?
Ah je pourrais vous dire que c'est simplement parce que je suis étudiante en médecine, mais non, ce n'est absolument pas le cas. En fait je suis enceinte, bien entendu cela pourrait être tout à fait banal si il n'y avait pas de complications. Je voulais avorter dès que j'ai appris ma grossesse, mais voilà j'étais poser sur ma position et une dispute terrible avec ma mère m'a pousser à faire autrement. Elle était d'accord avec le fait que je ne devais pas garder cet enfant, surtout si le père n'était pas avec moi, mais le fait qu'elle sous entende que je pourrais pas être une bonne mère a fait que j'ai changer d'avis. Donc je vais devenir maman, doublement même et c'est un peu à cause de cette grossesse gémélaire que je viens très souvent à l'hôpital c'est derniers jours. Je dois faire beaucoup d'examens en vu d'une opération à risque puisque mes enfants peuvent tout les deux en mourir. Vous me direz alors pourquoi faire cette opération ? Parce que si je ne la tente pas, l'un des deux est sûr de mourir et je ne peux pas laisser faire ça. Donc c'est quitte ou double. Soit je les perds tout les deux ou alors j'aurais deux enfants d'ici quelques mois.

→ Comment trouvez-vous l'hôpital ? Avouons-le, il y a de jolies infirmières, tout comme de jeunes médecins... n'est-ce pas ?
L'hôpital est vraiment pas mal en lui-même, mais le fait de dormir à l'étage où ce trouve la maternité n'est pas une partie de plaisir. Heureusement j'ai une chambre seule, mais cela ne m'empêche pas d'entendre les bébés des jeunes mamans pleurer toutes les nuits ou encore dans la journée. Pas que cela m'ennuie, mais j'appréhende de plus en plus le fait que je n'aurais peut-être pas la chance de tenir mes enfants dans mes bras. Ca me serre le coeur. Sinon les infirmières, il y en a des sympas et d'autres que j'aimerais bien jeter par la fenêtre pour ne pas savoir faire une prise de sang. Quand aux médecins, c'est un peu pareil mais bon je ne vais pas me plaindre car je suis entre de bonnes mains.

→ Est-ce que la nourriture est bonne ? Il faut savoir que le cuistot y met du cœur.
Du coeur, cela peux ce voir certains jours et d'autres bein j'ai tout simplement envie de rentrer chez moi pour ne pas avoir encore une fois à goûter à une horreur. Par moment c'est plutôt bon, je ne peux pas dire le contraire mais la température laisse à désirer et je ne suis là que depuis quatre jours pour le moment. Le pire est que je vais rester en observation un moment pour voir si tout va bien pour mes bébés, donc je vais encore profiter de la gastronomie quatre étoiles de ce merveilleux établissement hospitalier.

→ Vous avez bien une petite anecdote à nous raconter. J'ai dit petite! Oh, j'en est bien une en stock. La dernière fois en venant pour une énième échographie, le jour même ou je me suis faite hospitaliser d'urgences j'ai vu quelque chose que je n'aurais peut-être pas du voir. En sortant des toilettes j'ai vu un couple entrer dans ce qui semblait être une sorte de cagibi où l'hôpital stock les draps ou quelque chose comme ça. Comme je devais patienter pour attendre mon tour, je me suis installer dans la salle d'attente d'où j'avais une sublime vue sur la porte. Ce n'est qu'une demi-heure plus tard qu'ils sont ressorti, le sourire aux lèvres et légèrement échevelé. J'ai bien compris ce qu'ils avaient fait, mais en passant j'ai remarquer que la femme avait une alliance et pas l'homme, ce qui me fait dire que c'est loin d'être une relation connu du reste de l'hôpital. Mais bon, ce ne sont pas mes affaires.

---

✎ IDENTITY CARD.

ça, c'est vraiment toi: